Brésil
Fortaleza
Nous sommes ammarés à l'unique ponton de Marina Park, à Fortaleza, depuis le 27 décembre 2011. Vous pouvez retrouver des infos sur la qualité de la marina à la fin de la page transat. Tourisitiquement parlant, la ville de Fortaleza ne possède pas de grand intérêt. Nous l'avons choisi comme point d'atterrissage uniquement pour ne pas à avoir à descendre "trop bas" en vue de notre futur remontée vers les Antilles. Il s'agit là d'une escale citadine car nous avons estimé la sécurité de l'amarrage insuffisante pour laisser le bateau quelques jours en vue d'une virée dans les terres.
Plus de deux milions et demi de personnes vivent à Fortaleza. L'état du "Nordeste" du Brésil, est le plus pauvre du Brésil. Les formalités d'entrée se font sans problème. En une matinée, tout est quasiment réglé sauf la visite des douanes à bord d'Aloha qui est remise au lendemain. Les administrations sont loin de la marina, nous avons donc pris un taxi. Une favelas est située juste à côté des douanes et de la "Capitania" (Police Maritime). Nous avons voulu marcher de la Capitania au Yacht Club (une centaine de mètres) mais cela nous a été vivement déconseillé. Nous n'avons pas l'habitude d'un tel climat d'insécurité. Nous avons la sensation qu'une partie de la population (classe aisée) passe son temps à se protéger d'une autre. Certains immeubles disposent de cloture électrique, des vigiles armés garde les entrées... Ceci dit, dans le centre ville, il n'y a aucun problème. Nous avons également parcouru à pied, sans souci, ni être inquiété, la petite distance entre la marina et le centre ville (environs 2Km).
Nous avons visité le "Mercado central", une véritable caverne d'Alibaba sur plusieurs étages. Nous y avons acheté nos 3 hamacs pour 55€ au total! Nous n'hésitons pas non plus à l'appel de la cachaça (à 2€ le litre) et des noix de cajou !!
Notre escale culinaire continue dans les restaurants "Ao kilo" où l'on se sert à volonté à un buffet et où l'on paye au poids. Nous mangeons également beaucoup dans la rue où l'on trouve partout des "Lanchonotes", sorte de petites boutiques ambulantes qui vendent, plat chaud, fruits (ananas principalement), glaces , salades de fruits. Un jeudi soir, nous participons à une traditonnelle soirée crabe (Caranguejo) bien arrosée de Caipirinha.
Plage de Mucuripe. Plage de départ des Jangadas.
Une jangadas, bateau de pêche à voile.
Un camion rempli de noix de coco!
Soirée crabe à la praia do Futuro.
Luis Correia
Après 48h de navigation en remontant vers le Nord Ouest, nous atteignons Luis Correia. Il s'agit d'une petite ville de 25000 habitants au bord du fleuve Igaracu.Nous arrivons au début de la marée descendante et préférons attendre de rencontrer un pêcheur pour nous indiquer le chemin. Ca ne tarde pas. Un pêcheur à bord d'une Jangadas vient à notre rencontre. Nous arrivons à nous comprendre, il passera nous chercher lorsqu'il rentrera de la pêche. A 15h, heure de la marée montante (la mer remonte le fleuve), le pêcheur nous indique où naviguer pour avoir encore de l'eau sous la quille (en rentrant, il faut longer la dique babord à une distance de 3-4m). Avec le courant, nous filons à 6 noeuds. Lui, juste à la voile, nous distance rapidement, il doit-être à 10 noeuds. Il s'arrête de temps en temps pour nous attendre. Sympa quoi ! Nous arrivons devant Luis Correia, nous ne savons pas trop où mouiller. Nous décidons de jeter l'ancre dans 4m d'eau, mais, cela ne sera pas suffisant à marée basse. Nous toucherons plusieurs fois le fond, sans réel danger, puisqu'il s'agit de vase. Au bout de quelques jours, nous finissons par trouver un bon emplacement, il se situe en contrebas de l'usine de glace. Deux ancres seront nécessaires au maintien d'Aloha, une à l'avant et l'autre à l'arrière. Il est conseillé de relever son mouillage tous les 3 à 4 jours pour ne pas avoir à galérer à relever son ancre. A SAVOIR: Si vous arrivez de Fortaleza avec l'intention de vous amarrer à la marina Albatros, celle-ci n'existe plus, voire, n'a jamais réellement existé. Pas la peine d'écouter les dires d'Armando ...
Le premier contact avec les habitants est cordial, vraiment sympa. Nous avons beaucoup de réparations à faire sur Aloha, notamment la soudure d'une nouvelle plaque en dessous du guindeau. Avec l'aide de Jean-Luc et France, un couple de navigateurs Français venus s'installer ici, nous trouvons rapidement le matériel nécessaire aux réparations. Jean-Luc et France tiennent la poussada, VOYAGE, une maison d'hôte, à Luis Correia.
Le temps de la soudure, nous nous amarrons à un des pontons en bois. Ici, pas de chichi. Les pontons sont fixes, donc, quand il y a marée basse, le bateau est 3m plus bas que le ponton :-)
Nous parcourons en annexe un iguarapé en face de Luis Correia. Il s'agit d'un bras du fleuve qui s'enfonce dans la forêt de mangrove et longe les dunes de sable. Nous entendons les cris des singes mais nous ne parvenons pas à les voir.
Après de nombreuses hésitations, nous décidons que Luis Correia sera notre dernière escale au Brésil. Nous avions l'intention de nous arrêter à Sao Luis mais les malheureux évèvements (vols et attaques de plusieurs plaisanciers au mouillage), nous y ont fait renoncer. Nous souhaitions ensuite nous arrêter à Souré, dans l'embouchure du Rio Para, dans le delta de l'Amazone, mais, notre moteur n'est pas capable de supporter le courants très important que l'on y rencontre. Malgré ces deux brèves escales pour un si grand pays, nous ne regrettons pas notre choix! Le Nordeste du Brésil et ses habitants sont d'une gentillesse que nous n'avions jusqu'à lors pas rencontré. C'est certain, nous y reviendrons.
La jangadas du pêcheur qui nous a indiqué la route d'entrée.
Un bastardos. Une grosse jangadas avec un équipage de 8 personnes. Ces marins partent en mer pendant plus de 10 jours, sans moteur, ni GPS. La seule cale du bateau est remplie de glace. Pendant que 4 pêcheurs dorment à même le pont, les 4 autres pêchent et ce, nuit et jours. Respect et humilité.
Un autre bastardos.
Du boulot en perspective...
Quai de la fabrique de glace lors de la soudure.
Le même quai, vue depuis le mouillage.
Petit vue panoramique du Rio.
Exploration de l'iguarapé en annexe.
La dune en face de Luis Correia et l'iguarapé.
include ("commentaire/siteconf.php"); include ("commentaire/classes/class_comments.php"); $myComment = new Ccomment( 30, "bresil_2012", "table" ); $myComment -> PrintComments($ShowAll); ?>