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De La Savina (Formentera) à Gibraltar.test


 

25 août 2011

Nous quittons Formentera et les Baléares pour rejoindre la côte espagnole et commencer notre descente vers Gibraltar. Au départ, le cap est mit sur Alicante. Comme à chaque fois, le début de cette navigation se fait au moteur. En fin d'après midi, 10 Nds de vent quasi dans le nez. On peu éteindre le moteur et avancer au près. Deux heures plus tard, le vent s'est renforcé et nous n'arrivons plus à remonter correctement au vent. Changement de cap, direction Moirera.

Nous arrivons au port à 3h du matin et se faisons engueuler par le vigile de garde du port parce que nous ne nous sommes pas annoncés à la VHF. Alex lâche un "beh" en haussant les épaules, et zou, dodo.

tubaOn s'occupe

moreira

Moreira

27 août 2011

On quitte Moreira en milieu de matinée, direction ??? le Sud! On s'arrêtera quand on s'arrêtera. Finalement, nous nous sommes arrêtés au port d'Aguilas, après 120 miles de navigation, un peu avant le cap de Gata.

A l'heure où j'écris ces lignes (29/08), le vent n'est pas propice jusqu'au 31 pour continuer notre route vers Gibraltar. Nous allons donc rester un peu ici. La ville est loin d'être belle, mais le mouillage quasi désert, et bien protégé.

aguila

ça change des mouillages surpeuplés des Baléares.

Alméria

La place principale.

moulin

L'un des deux moulins à vents d'Aguilas.

vidange

Grosse houle. De l'eau est rentrée par le pot d'échappement et est remontée jusqu'au moteur. Il faut faire la vidange en pleine mer si on ne veut pas endommager le moteur.

31 août 2011

Allez, en route. On quitte le Port Aguilas dans le milieu de la nuit, à 2h du matin. Pourquoi ? Les vents n'arrêtant pas de souffler dans le sens contraire, s'inversent en milieu de nuit, donc, il faut se lever... Finalement, la petite brise sera vraiment trop petite pour nos 6 tonnes, il faudra nous aider du moteur. Sur les coups de 13h, nous nous rapprochons du Cabo de Gata. Le vent forcit, la mer se creuse. Nous tentons de tirer des bords, trois heures plus tard, nous abdiquons: une houle (1,50m) et un vent de 25 noeuds établit, le tout de face, nous oblige à nous arrêter à San José, un petit port au pied du fameux cap.

Nous serons finalement amarrés à 20h00 à couple d'un autre voilier. Trop fatigué, nous n'avons pas réussi à nous motiver à faire un tour dans la ville.

1 septembre 2011

Allez, on se le fait ce Cabo! 9h30, le vent dans le nez pour changer! On avance au moteur contre le vent et un courant d'un demi noeuds! On longe les falaises au paysage lunaire. C'est impressionant on regrette de ne pas avoir pris le temps d'aller y faire une rando. A 10h30, le Cabo de Gata est derrière nous. Ouff! Direction Alméria. Nous pouvons à présent avancer correctement au près serré (15 noeuds de vent mais un courant d'un demi noeuds), pas grave, on avance à la voile. Nous arrivons à Alméria à 16h et jetons l'ancre à trois reprises, le mouillage n'est pas extra. Le jour suivant, alors qu'un orage éclate, nous nous aperçevons que nous avons mouillé à la sortie des égouts de la ville. L'eau était trouble, la puanteur gagnait peu à peu et des tas de détritus flottaient à la surface (on vous épargne les détails ) Nous étions ravi! :)

Almeria

Les rues du vieux Alméria.

cathedrale

La cathédrale.

Nous visitons la ville. Dommage, nous ratons de peu la feria annuelle qui s'est terminée quelques jours plus tôt.De retour, en rangeant le bateau, nous constatons que la peinture blanche suinte au niveau du tableau arrière. MERDOUM !!! faut réparer. On se renseigne des tarifs à Alméria => Trop trop trop, beaucoup trop cher. On décide de rejoindre Almérimar.

cabo

Le paysage à l'approche du Cabo de Gata

cabo

Le fameux Cabo de Gata.

4 septembre 2011

Nous arrivons à Almérimar à 14h. Quel calme après Alméria. Nous voici dans une station balnéaire qui fait parti de la commune d'El Ejido. La ville est habitée par beaucoup d'Anglais. Ces derniers ont monté leurs commerces et activités. L'acceuil des Andalous est extra. Ni une ni deux, nous avons trouvé un soudeur et de l'acier. Nous grutons le bateau le 5 septembre au matin, le soudeur passe voir le boulot dans l'après midi mais ne viendra réparer que le 8 septembre. Alex découpe la coque et les toles pour avancer le chantier et surtout, économiser sur l'addition finale. Lauriane teste un nouveau produit comme peinture de cale car, nous n'arrivons pas à nous débarrasser de la rouille qui revient au bout d'un mois. Nous tentons donc à présent la peinture epoxy. On croise les doigts!

10 septembre 2011

Ca y est, on touche à la fin des travaux. On aura sacrément bossé cette semaine. Le bateau repart à l'eau mardi 13 septembre. Nous vous tenons au courant.

decoupe

Découpe des tôles (4mm d'épaisseur)

cale

Enième bichonage des cales. Espérons que la peinture epoxy est LA solution.

boulot

Diego à l'oeuvre, Alex en teneur de "palo"

Aloha

Le boulot terminé ! y'a plus qu'à passer 4 bonnes couches d'epoxy, un peu d'antifouling, et zou, à la flotte !

lessive

Samedi 10 : Journée des lessives!

12 septembre 2011

Nous remettons à l'eau, il est 8h. Le temps d'aller remettre du gazoil, de confirmer que tout est étanche, et nous mettons le cap vers Gibraltar. Peu de vent prévu et nous sommes obligés de faire ronronner le moteur... vivement les alizés.

Nous arrivons à Gibraltar le 14/09 vers 2h du matin. Le courant est favorable ( 1 à 2 noeuds). Dans la baie, les rafales passeront subitement de 5 noeuds à 25 noeuds en 30 secondes nous obligeant à prendre 2 ris tout en slalomant entre les énorme cargos au mouillage. Nous jetons l'ancre à La Linea, le mouillage côté espagnol.

Gibraltar

Arrivée de nuit à Gibraltar.

mouillage

Aloha au mouillage de la Linea. Le rocher de Gibraltar en toile de fond. C'est une belle étape pour nous, tout un symbole. Dans quelques jours, l'Atlantique!

Main street

Visite de Gibraltar, Main Street.

canon

Mhmm, mais quel canon !

(Crédit blague pourrie épuisé)

avion

Gibraltar possède sa propre piste d'aviation qui traverse l'artère principale de circulation. Les autorités ferment donc la circulation le temps qu'un avion attérisse ou décolle.

vue

La vue depuis le rocher. La ville est en travaux et on ressent constamment un manque de place. Aloha se trouve au mouillage derrière la digue en haut à droite de la photo.

Les singes

Les singes !

Linea

Une place de La Linea, la ville à la frontière espagnole.

eglise

La Linea.

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