Île
de Sal (Cap-Vert)
Traversée Santa Cruz de Tenerife à Palmeira (Sal) au Cap-Vert.
Le 27 octobre 2011, à 16h30, nous quittons la marina del Atlantico. Direction, le Cap-Vert! Nous attendions depuis quelques jours déjà cette fenêtre météo car l'alizé s'était quelque peu essouflé ces derniers jours. Deux grosses dépressions sont en train de passer dans l'Atlantique nord et devraient nous apporter une houle de 3 à 4m. Nous filons grand largue, sous génois seul, durant toute notre traversée. A la nuit tombante, les lumières de l'île de Tenerife disparaissent peu à peu derrière nous. La mer est assez forte et l'amarinage difficile. Au point de 16h30, le lendemain, 122 miles nautiques parcouru, donc plus de 5noeuds de moyenne. Wahhh, vite vite le cap-vert :-) Les jours se passent tranquilement, le rythme s'installe. On pêche un peu, 2 dorades coryphènes au total. En mer, on aime cuisiner, surtout des gateaux: brownies, cookies, gateau yahourt, etc... Contrairement à la méditerranée, on ne voit pas de dauphins. Le 2 novembre, nous passons sous le tropique du Cancer et nous devrions arriver le lendemain. Le 3 novembre en milieu de journée, le Monte Grande de l'île de Sal est en vue et nous hissons le pavillon jaune (demande de libre circulation) et le pavillon Cap-Verdien. Nous arrivons de nuit dans la baie. L'arrivée est un peu difficile mais nous y arrivons sans encombres (nous avons quand même décidé de ne plus tenter les arrivées de nuit et de patienter le petit jour pour les prochaines fois). Nous jetons l'ancre ( dans les cailloux, raté) à 23h dans la baie de Palmeira. Nous aurons parcouru les 791 miles nautiques en 7 jours et 7heures.
Lauriane prépare notre pain quotidien
Miam!
Palmeira
Palmeira est le port de l'île de Sal. C'est ici que les cargos ravitaillent l'île. Tout est quasiment importé. Il y a quelques cultures fruitières mais pas assez pour les besoins locaux. C'est également un des ports d'entrée pour les voyageurs en bateau. Les formalités administratives se font au bureau de police de Palmeira. C'est rapide et cordial. Le dépaysement est total. Nous l'attendions. Au bord du seul quai, les pêcheurs vont et viennent, vendent leurs poissons, certains hommes jouent à l'hourril, un jeu d'origine africaine, d'autres sont au bar et boivent des grogs, du rhum pur local. Des femmes vendent des fruits et légumes au bord de la route, d'autres des vêtements. Parfois, un homme ou une femme se balade en vendant des fromages frais, il faut alors sauter sur l'occasion.
Barque de pêche
Quai des pêcheurs où se vends le poisson.
Le centre de Palmeira.
Une épicerie.
Les maisons sont toutes colorées.
Chez Arminda, LE rendez-vous des voyageurs.
La piscine naturelle de Buracona
Nous marchons 1h30 vers le nord de l'ile pour voir la piscine naturelles de Buracona. Il s'agit d'une coulée de lave creusée par la mer qui s'y engouffre. C'est un bel endroit mais envahit par les mouches. Par temps calme, il est possible de s'y baigner.
La piscine naturelle de Buracona.
Santa Maria
Nous visitons la ville au sud de l'ïle: Santa Maria. Très certainement pleine de charme auparavant, il s'agit à présent d'un centre de villégiatures où les hotels et les résidences secondaires se construisent à vitesse grand V et de façon anarchique. La plage de sable blanc et fin, comparable aux plages des Caraïbes est l'attrait touristique majeur. Il est également possible d'y mouiller mais la houle qui rentre dans la baie en fait un mouillage très rouleur. Nous avons préférer nous abstenir.
Pedro de Lume
A Palmeira, nous rencontrons Carlos, un Cap-verdien immigré au Luxembourg et qui prépare son retour au pays. Nous sympathisons avec lui et il nous invite à manger un dimanche. Il nous fait visiter Pedro de Lume en compagnie de ses amis et de certains membre de sa famille. L'histoire de l'ïle de Sal (qui veut dire sel) est ici. Les anciennes salines se trouvent dans le cratère d'un volcan. Le site est à présent touristique et les baraques des ouvriers ont été légués leurs familles. Les anciens remorqueurs rouillent sur la plage, tout comme l'usine de traitement. La population locale se débrouille comme elle peut.
Les salines de Sal
L'usine a l'abandon
La fine équipe
Un des pêcheur a remonté seul, un requin de 2 mètres qu'il fera seché.
Le remorqueur pourri petit à petit.
Le barbecue sur la plage.
Arrivée de notre équipage
Le 15 novembre, nous embarquons Maryse et Gauthier, la mère et l'un des deux frères de Lauriane, à bord d'Aloha. Nous sommes heureux de recevoir de la famille après ces premiers mois de voyage. Nous levons l'ancre le lendemain en direction de l'île de Sao Nicolau, à 20heures de navigation.
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